
Filtres actifs :






Grand châle de méditation vert foncé 100 x 200 cm


Châle de méditation homme femme moutarde gris


Grand châle népalais multicolore 120 x 240 cm


La vie monastique occupe une place centrale dans le bouddhisme. Des nonnes et des moines portent traditionnellement différentes tenues pour différencier les individus, notamment les châles. Mais saviez-vous que même avec les châles, il y a des distinctions entre les écoles, les pratiquants et les rôles ? Dans cet article, nous allons explorer à quoi sert un châle de moine, ainsi que les différences entre les châles pour lama, moine ou pratiquants du bouddhisme.
Châle de moine ou lama bouddhiste
Dans la tradition bouddhiste, le châle est un symbole fort d'engagement spirituel et d'appartenance à une communauté monastique. Il sert également de protection contre les éléments, en particulier le soleil et les intempéries. En outre, le châle aide à garder une image modeste et maintient une certaine uniformité parmi les membres d'un monastère ou d'un centre de méditation. À noter que chaque école du bouddhisme peut avoir des variations spécifiques concernant son châle, ce qui permet d'identifier facilement cette appartenance.
Ainsi, différents types de châles sont utilisés selon le rang hiérarchique au sein des moines ou d'une communauté. Nous pouvons regrouper ces types en trois catégories principales :
Le terme "lama" désigne généralement un enseignant spirituel ou un maître dans le bouddhisme tibétain, bien que cela puisse également signifier simplement un moine haut placé. Les lamas portent souvent des châles spéciaux qui se distinguent par leur couleur, leur motif et leur taille.
Par exemple, dans certaines traditions, les lamas peuvent porter un châle marbré, avec des couleurs brillantes telles que le rouge, le jaune et le bleu. Ces châles ont souvent des broderies symboliques et des motifs représentatifs de la tradition vivante d'une école particulière du bouddhisme tibétain.
En ce qui concerne les moines et les nonnes ordinaires, leurs châles sont généralement plus simples et plus uniformes que ceux des lamas. La couleur, la matière et la taille du châle dépendront de l'école du bouddhisme à laquelle appartient le monastère.
Les moines tibétains sont connus pour la couleur rouge foncé de leurs robes, la couleur rouge ou bordeau est portée par les moines et les nonnes ordonnés, mais le rouge est aussi une couleur hautement spirituelle au Tibet.
Le rouge est la couleur de tout ce qui est divin et sacré, avec de nombreux temples également décorés des mêmes couleurs rouges et jaunes que portent les moines.
On pense que les moines tibétains se sont éloignés des tons safran et se sont tournés vers les colorants rouges parce que la couleur était moins chère dans les temps anciens. On pense également que la croyance au rouge en tant que couleur sacrée a été adaptée de la religion des anciennes tribus nomades qui habitaient le Tibet.
Par exemple, en Theravada (école majoritaire en Asie du Sud-Est), les châles sont caractérisées par une couleur safran tirant sur l'orange, avec des bords francs et sans franges. En revanche, dans le bouddhisme tibétain, les châles sont souvent de couleur rouge-bordeaux ou jaune, avec des bords ornés de motifs brodés. De plus, ils sont plus longs et peuvent être portés soit drapés sur un seul bras, soit enveloppés autour du corps.
Châle blanc pour pratiquant bouddhiste
Enfin, il existe aussi des châles pour les pratiquants laïques du bouddhisme qui ne sont ni moines ni nonnes. Ces personnes participent activement à la vie spirituelle des communautés monastiques tout en maintenant une vie séculière. Les châles pour les laïcs sont généralement blancs, voire de couleur crème, et restent très sobres, sans fioritures ni symboles car le blanc est signe de pureté.
Ils sont généralement portés par les personnes qui ont pris leurs voeux de Boddhisattva ; ce sont les pratiquants qui s'engagent dans la voie du Dharma. Le châle blanc les distingue donc de ceux qui ne sont que de simples pratiquants de passage.
Les châles blancs peuvent être en viscose ou lin, ou chanvre et coton, la matière a peu d'importance puisque le châle n'est que symbolique.
Ces châles sont utilisés lors des cérémonies religieuses, des retraites spirituelles ou des séances de méditation, symbolisant ainsi leur appartenance à la pratique bouddhiste et leur soutien au monastère ou au centre de méditation.
Les châles portés par les maîtres sont en général de couleur bordeau et blanche, parfois brodés. Ils sont un peu plus sofistiqués et travaillés que les châles portés par les lamas.
Le châle peut également être utilisé comme un symbole de renoncement et de détachement des biens matériels. Dans la tradition monastique, les moines bouddhistes peuvent se couvrir de châles pour se protéger du froid et des intempéries, mais aussi pour symboliser leur renoncement aux plaisirs sensuels et leur engagement envers la voie spirituelle.
La diversité des châles reflète la richesse et la variété des traditions du bouddhisme. En ayant des codes vestimentaires spécifiques et distinctifs pour chaque école et chaque rang hiérarchique, ces éléments permettent d'identifier rapidement l'appartenance et le rôle de chacun au sein d'une communauté monastique. De plus, cela témoigne aussi de la profondeur et de la spiritualité de ces traditions à travers les détails et les ornements qui y sont associés.
En somme, le châle occupe une place importante dans la vie religieuse des moines, des nonnes et des pratiquants du bouddhisme. Il est donc essentiel de comprendre sa signification et les distinctions qui en découlent pour respecter ce vêtement et l'engagement spirituel qu'il représente. Qu'il soit porté par un lama, un moine, une nonne ou un simple pratiquant, chaque châle reflète la foi et la discipline nécessaire sur la voie du progrès spirituel.
Filtres actifs :