Le mala tibétain, aussi appelé chapelet bouddhiste, est un outil sacré utilisé dans la méditation et la récitation des mantras. Composé de 108 perles, il favorise la concentration, la purification énergétique et l’élévation spirituelle. Fabriqué en bois sacré, en pierres naturelles ou en graines de bodhi, chaque mala de méditation possède une puissance vibratoire unique. Utilisé par les pratiquants du bouddhisme tibétain, il accompagne les rituels spirituels et les pratiques de récitation.
Le mala tibétain bouddhiste (ou japa mala indien) est un objet rituel que l'on utilise pour faire des prières ou réciter des mantras. C'est un article traditionnel du Tibet et du Népal, il n'est pas seulement "courant" mais indispensable pour chacun des habitants de ces contrées pratiquant la voie du Bouddhisme.
Les malas tibétains sont généralement composés de 108 perles, bien que certains puissent en avoir plus ou moins. Les perles sont traditionnellement fabriquées en bois, en graines, en pierres précieuses ou en os. Le mala est souvent accompagné d'une perle gourou, qui est une perle plus grosse que les autres perles et qui marque le début et la fin du cycle de prière.
On utilise le collier mala de prières tibétain pour compter les mantras que l'on récite en fonction des objectifs que l'on se fixe. Il est avant tout un aide-mémoire.
Pour ce faire, le mala est souvent muni de "compteurs" qui sont des points de repère sur le chapelet. On trouve différents types de compteurs de malas :
L'origine exacte du mala tibétain se perd dans la nuit des temps, mais on estime qu'il a été conçu en Inde il y a plusieurs millénaires. On le retrouve depuis au moins 3 000 ans dans les traditions hindouiste et bouddhiste.
Le mala aurait voyagé vers le Tibet au VIIIe siècle de notre ère, avec l'introduction du bouddhisme dans la région. Il est rapidement devenu un outil précieux pour les moines tibétains dans leurs pratiques de méditation et de prière.
Voici quelques détails supplémentaires sur l'origine du mala tibétain :
Selon certains textes anciens, certains malas démultiplieraient le karma, les malas en graines multiplieraient le karma positif par 20 millions, ceux en perles le multiplierait par 100 millions.
Aujourd'hui, les malas tibétains sont utilisés par des personnes de tous horizons, partout dans le monde. Ils sont considérés comme des objets sacrés et porteurs de chance, et peuvent être utilisés pour la méditation, la prière, ou simplement comme un moyen de se connecter à son moi spirituel.
Selon les textes anciens du Vajrayana et plus précisément ceux du Gourou Rinpoché, chaque Mala servirait plus précisément une pratique.
"Il est fortement déconseillé de fabriquer des malas tibétains avec plusieurs perles, car au-delà d’un aspect réjouissant pour l’œil, le résultat de la pratique pourrait s’avérer aussi mitigé que la diversité des perles !"
La taille des perles d'un mala tibétain peut varier en fonction des préférences personnelles et de la tradition bouddhiste suivie. En général, les perles ont un diamètre compris entre 6 et 10 millimètres.
Les malas tibétains peuvent comporter des compteurs pour aider à suivre le nombre de mantras ou de prières récités. Les compteurs sont généralement des perles de couleur différente ou des perles plus grandes insérées à intervalles réguliers sur le mala. Le nombre de compteurs et leur emplacement peuvent varier en fonction de la tradition bouddhiste suivie et des préférences personnelles.
Il existe deux types de compteurs pour malas tibétains : les compteurs de mala simple et les compteurs de mala extérieur.
Compteur externe pour mala bouddhiste
Mala bouddhiste avec compteurs intégrés
L'utilisation de compteurs pour malas tibétains est facultative et dépend des préférences personnelles. Certaines personnes préfèrent utiliser des compteurs pour les aider à se concentrer sur leur pratique, tandis que d'autres préfèrent ne pas en utiliser et compter mentalement le nombre de mantras ou de prières récités.
Voici quelques-uns des avantages de l'utilisation d'un mala tibétain :
Une autre technique souvent utilisée chez les pratiquants bouddhistes est de réciter les mantras très rapidement tout en égrenant les perles.
L'utilisation du mala de prières bouddhiste ou chapelet tibétain est donc assez simple puisqu'il s'agit d'égrener une perle à chaque mantra récité. Lorsqu'on a fait le tour du mala, on a donc récité 108 fois le mantra.
Si l'on possède un mala avec compteur externe, il convient de déplacer une perle sur le compteur des dizaines à chaque dizaine récitée, puis déplacer une perle sur le mala des centaines au bout de 100 mantras récités. On peut également ajouter un 3è compteur qui servira au millième.
Avant toute utilisation, il est préconisé de faire bénir son mala par un moine ou un lama, et si cela n’est pas possible immédiatement, tout au moins le bénir soi-même afin de l’imprégner de notre propre énergie et au moyen d’un mantra. Cela amplifiera ses vertus.
N'oublions pas que ce qui est important est l'énergie et l'intention que l'on met à chaque prière, et non le fait qu'il soit béni ou non par un illustre représentant du bouddhisme.
L'entretien et la conservation d'un mala tibétain sont importants pour préserver sa qualité et sa durée de vie. Voici quelques conseils pour entretenir et conserver votre mala tibétain :
sources partielles :
https://www.mindful.org/
https://www.budddhanet.net/
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