Les deux formes les plus connues de Târa sont Tara Verte et Tara Blanche, ainsi que 21 manifestations qui font l’objet d’une très belle prière.
La Târa verte protège des peurs, des dangers et des ennemis, qu’elle dompte pacifiquement.
La Târa blanche est souvent invoquée pour obtenir guérison et longévité.
Archétype de la féminité, Târa a pu être acceptée en tant que bouddha féminin grâce à l’apparition du tantrisme.
Son culte s’est développé au Tibet au 11 ème siècle, sous l’influence d’Atisha, fondateur de l’ordre Kadam, précurseur des Gelugpas.
Mais déjà au 8 ème siècle, Guru Padmasambhava, père du bouddhisme tibétain aurait dit :
« qu’il faut un corps humain pour atteindre l’illumination. Homme ou femme, il n’ y a guère de différence. Mais pour celle qui est résolue à développer l’esprit d’éveil, un corps de femme est plus favorable. »